UN CERTAIN PRINTEMPS

Nouvelle version 2021
Solo de danse, durée : 30 minutes
Chorégraphie, scénographie et interprétation : Yohan Vallée
Dramaturgie : Gaia Saitta
Création sonore : Nicolas Rouleau
Chargée de diffusion : Camille Cabanes
Production : Appel d’Air
Coproduction : Centre chorégraphique national de Tours / Direction Thomas Lebrun
Partenaires : L’étoile du nord, scène conventionnée d’intérêt national art et création pour la danse, Paris – Regard du Cygne, Paris – Le Silo, Méréville – Le 37e Parallèle, Tours – Le Plessis théâtre, La Riche – Garage29, Bruxelles
Mise à disposition de studio : CND, Pantin – Point Éphémère, Paris – Les Ballets C de la B, Gand
La compagnie est accompagnée par Danse Dense

DOSSIER ARTISTIQUE

Ici, dans une lumière faible, les pieds, fragiles et neufs, sont le point de départ d’une renaissance à venir, d’une métamorphose identitaire et d’un langage corporel singulier.

Un certain printemps est une pièce dansée intime jouant sur un certain décalage en se construisant avec et non sur Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky. Ce solo offre une traversée où le danseur est au croisement d’une mémoire transgénérationnelle : s’y dessine la rencontre imaginaire entre un jeune homme et ses parents (ici représenté par deux grandes photographies) eux-mêmes figés dans leur jeunesse.
Porté par cette partition en clair-obscur, le solo passe au crible les événements qui nous construisent, les émotions qui nous traversent, les fêlures qui nous habillent. L’interprète explore les chemins noirs pour mieux tracer les limites entre la recherche personnelle (l’intime, le genre, la sexualité) et l’existence de l’Homme au cœur de la société ; bâtir son présent avec comme allié, le passé. Dès lors, les gestes premiers deviennent des signatures indéfectibles, des armes indélébiles.
La performance oscille entre pudeur et impudeur, vulnérabilité et violence. C’est aussi faire la lumière sur les ténèbres du monde qui nous entourent et qui influent sur nos lignes de vie.

Un certain printemps est une quête émancipatrice, où la convocation des souvenirs et des expériences accomplies permettent de se prémunir de l’aridité du monde, et d’y prendre part de tout son être. Singulier.